2025

« Spes non confundit », « l’espérance ne déçoit pas » (Rm 5, 5). Sous le signe de l’espérance, l’apôtre Paul stimule le courage de la communauté chrétienne de Rome. L’espérance est également le message central du Jubilé que le Pape proclame tous les vingt-cinq ans, selon une ancienne tradition. Je pense à tous les pèlerins de l’espérance qui arriveront à Rome pour vivre l’Année Sainte et à ceux qui, ne pouvant se rendre dans la ville des apôtres Pierre et Paul, la célébreront dans les Églises particulières. Qu’elle soit pour tous un moment de rencontre vivante et personnelle avec le Seigneur Jésus, “porte” du salut (cf. Jn 10, 7.9). Il est « notre espérance » (cf. 1 Tm 1, 1), Lui que l’Église a pour mission d’annoncer toujours, partout et à tous.  François    www.iubilaeum2025.va

Prière du Jubilé

Père céleste, en ton fils Jésus-Christ, notre frère, Tu nous as donné la foi,

Et tu as répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint, la flamme de la charité

Qu’elles réveillent en nous la bienheureuse espérance de l’avènement de ton Royaume.

Que ta grâce nous transforme, pour que nous puissions faire fructifier les semences de l’Evangile,

Qui feront grandir l’humanité et la création tout entière,

Dans l’attente confiante des cieux nouveaux et de la terre nouvelle,

Lorsque les puissances du mal seront vaincues, et ta gloire manifestée pour toujours.

Que la grâce du Jubilé, qui fait de nous des Pèlerins d’Espérance,

Ravive en nous l’aspiration aux biens célestes

Et répande sur le monde entier la joie et la paix de notre Rédempteur.

A toi, Dieu béni dans l’éternité, la louange et la gloire pour les siècles des siècles. Amen

Pèlerinage du 1er au 10 septembre

TCHEQUI – POLOGNE

Pour vivre et revivre voici la photo- relation ainsi que le carnet de route en pièce ci-jointe.

Témoignages:

« Spécial pèlerinage en Pologne à la suite de l’Enfant Jésus de Prague, le sanctuaire de la Divine Miséricorde sur les pas des saint Jean Paul II et de Thérèse Bénédicte de la Croix (Edith Stein) en compagnie de la Bienheureuse Vierge Marie. Un pèlerinage inédit. Au départ, nous partions en inconnus et nous revenions en famille. Nous savons où nous partons mais qu’allons nous découvrir: que de belles surprise, des merveilles. Des moments de prière, de partage, de fraternité, de convivialité de découvertes, d’émerveillement. Tout cela grâce à l’abnégation des organisateurs (organisatrices) en Belgique, Tchéquie et Pologne que je ne peux pas m’empêcher de remercier. Vous allez vous poser sans doute la question comment se passe t’il avec un tel grand groupe, c’est le respect, la confiance et Dieu s’occupe du reste. Ce pèlerinage à renforcer davantage en moi la présence réelle de Dieu à nos côtés. qui possède Dieu, possède toutes les richesses. Je vous le souhaite. Vierge Marie notre mère de tout les jours ne nous oublie pas ». Sœur Sophie

« Partir en pèlerinage, c’est entrer dans une dynamique de disponibilité, où chaque détour peut devenir révélation, chaque silence, prière. C’est adhérer à une paroisse itinérante, une communauté éphémère, où se croisent les tempéraments, les sensibilités, les histoires et les éclats de rire. Les conversations surgissent au détour d’un sentier, d’un repas partagé ou d’un moment d’attente et tissent peu à peu une toile invisible faite de bienveillance et d’amitié. Notre paroisse itinérante chemine sous la houlette de son berger, l’abbé Thomas : stature imposante, force tranquille, il veille sur son troupeau donnant à chaque étape la marche à suivre et les directives avec une patience toujours empreinte de douceur. Sa voix grave et son charmant accent polonais résonne comme un repère familier aux oreilles des pèlerins. À ses côtés, Françoise, à qui rien ne fait peur et d’un dynamisme à toute épreuve, est toujours disponible pour recueillir les petites doléances de chacun. Elle sait apaiser les cœurs avec son fameux « Tracasse ! » bien à elle, et chacun comprend instantanément qu’elle va tout régler ! Le car, bien confortable, avec son chargement de bagages bigarrés, charriés d’étape en étape et distribués avec empressement à chaque destination, évoque aussi un autre convoi, plus discret, plus intime : celui des croix intérieures, portées en silence. Ces fardeaux invisibles se dévoilent parfois à ceux qui savent écouter avec le cœur ou sont confiés à demi-mot, sous le sceau de la confidence. Au gré du voyage, chaque étape devient alors un tremplin vers soi-même, vers les autres, vers Dieu. Les paysages ne sont pas seulement géographiques, ils sont aussi spirituels. Une grotte de Lourdes nichée dans la verdure polonaise, une homélie qui touche le cœur, une exhortation vibrante à la sainteté par un prêtre polonais, des récits lumineux sur la vie des saints tchèques et polonais, des chants entonnés en chœur, la foi palpable dans les églises et sanctuaires visités par des pèlerins du monde entier, le recueillement dans la chapelle Jean-Paul II à Wroclaw, la rencontre avec un évêque américain… autant de balises sur le chemin de la grâce, autant de pierres blanches semées sur notre route intérieure. Et puis il y a les imprévus – les retards, les oublis, les petits agacements, les embouteillages – qui deviennent, à leur manière, des occasions de lâcher-prise, de patience, de fraternité. Car le pèlerinage est aussi une pédagogie du cœur et de l’esprit, une école où nous nous édifions mutuellement, souvent sans le savoir.

Que retenir de tous ces instants suspendus ? L’écrin somptueux où se niche la station thermale de Marienbad, l’extraordinaire chasse de Saint-Maur et l’histoire fascinante de sa préservation, les pérégrinations de l’Enfant Jésus de Prague, la splendeur architecturale de la capitale tchèque et son emblématique pont Charles, la station de ski de Zakopane qui, au-delà de l’effervescence de sa rue commerçante, abrite un chaleureux sanctuaire marial dédié à Notre-Dame de Fatima, véritable havre de paix… autant de lieux traversés, autant de merveilles contemplées. Et bien sûr, l’imposant sanctuaire de la Divine Miséricorde à Cracovie, avec sa basilique en forme de bateau — saisissante évocation de l’Église comme barque du Salut — avec en figure de proue Jean-Paul II, les bras tendus vers nous, semblant nous adresser son vibrant appel: « N’ayez pas peur ! » À l’intérieur, la soutane du pape, maculée de sang lors de l’attentat du 13 mai 1981, nous rappelle que la foi est aussi combat, offrande, fidélité jusqu’au bout. Sur le plan humain, je retiens le formidable accueil des peuples tchèques et polonais, leur chaleur discrète, leur générosité sans oublier les repas succulents, qui n’ont rien à envier à notre patrimoine gastronomique. Sur le plan spirituel, l’un des moments les plus profonds de notre pèlerinage fut la découverte du miracle eucharistique survenu dans la paroisse Sainte-Hyacinthe de Legnica, en Pologne. Notre guide, avec une émotion empreinte de foi, nous partagea cette parole poignante d’un protestant : « Si vous croyiez vraiment à la présence réelle du Christ dans la Sainte Hostie, vous entreriez à genoux dans votre église. » Cette interpellation, simple mais saisissante, résonne comme un appel à redécouvrir le mystère eucharistique avec humilité et ferveur de cœur. Car oui, le Christ est là, vivant, présent, offert – et parfois, dans son infinie délicatesse, il choisit de se rendre visible pour raviver notre foi endormie. Ainsi s’acheva ce pèlerinage, pleinement réussi, riche en grâces et rencontres. À nous désormais de savoir en recueillir les fruits dans notre quotidien, en laissant l’Esprit Saint transformer nos cœurs à travers ce que nous avons vu, entendu et vécu. Merci de tout cœur, Père Thomas, Françoise et toutes celles et ceux dont la présence et l’engagement ont transformé ce voyage en une véritable réussite ! Fabrice

TEPLA

PRAGUE

PRIBYSLAVICE

ZAKOPANE

LAGIEWNIKI: DIVINE MSERICORDE, SAINT JEAN PAUL II

PORABKA USZEWSKA, LONIOWA

WROCLAW – Edith Stein Sainte, Thérèse-Bénédicte de la Croix

LEGNICA – EGLISE DE MIRACLE EUCHARISTIQUE

Pèlerinage à Pontmain, Lourdes et Rue du Bac à Paris

En « Pèlerins d’Espérance » plusieurs personnes de notre région, doyenné ainsi que de la France se sont rendues, accompagnées cette fois-ci par Mr l’abbé Cedrique BITEMO, à Lourdes pour la Journée Mondiale du Malade, célébrée chaque année le 11 février à l’occasion de la première apparition de la Vierge Marie. Chargés des intentions de prières de celles et ceux qui n’ont pas pu prendre le chemin du pèlerinage ils se sont arrêtés au sanctuaire de Pontmain.

https://sanctuaire-pontmain.com/lhistoire-du-sanctuaire/

Voici quelque photos de première journée du pèlerinage.

Voici quelque photos de la seconde et merveilleuse journée du pèlerinage

Lourdes, le 10 février