1. Le mariage est indissoluble
Jésus a affirmé l’indissolubilité du mariage en se référant, par-delà la loi de Moise, au dessein créateur de la Genèse. À l’occasion d’une question d’un pharisien sur la répudiation, Jésus répond : « N’avez vous pas lu que le créateur dès l’origine les fit homme et femme et qu’il a dit : l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et les deux ne feront qu’une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Et bien ce que Dieu a uni, l’homme ne doit pas le séparer » (Mt 19/3-6). La répudiation tolérée « à cause de la dureté des cœurs » est exclue dans le Royaume de Dieu.
Jésus a enseigné qu’on commet un adultère, si on répudie sa femme, sauf s’il s’agit d’une épouse illégitime, et qu’on en épouse une autre ou si on épouse une femme répudiée par son mari (Mt 5/32 et 19/9, Lc 16/18).
2. Le mariage d’un chrétien avec un non croyant peut être dissout
Saint Paul enseigne que dans, certains cas, le mariage avec un incroyant peut être dissout : « Si un frère a une femme non croyante qui consente à cohabiter avec lui, qu’il ne la renvoie pas … Mais si la partie non croyante veut se séparer, qu’elle se sépare. En pareil cas, le frère ou la sœur ne sont pas liés » (1Co 7/12-16). C’est le « privilège paulin ».
3. Le mariage est pour la vie terrestre
Jésus affirmé que le mariage est seulement pour la vie terrestre. À l’occasion d’une question des sadducéens sur la résurrection, Jésus répond : « À la résurrection, on ne prend ni femme, ni mari. On est comme les anges dans le ciel » (Mt 23/30, Lc 20/34-36). Saint Paul en tire la conséquence : « La femme demeure liée à son mari aussi longtemps qu’il vit. Mais si le mari meurt, elle est libre d’épouser qui elle veut, dans le Seigneur seulement » (1 Co 7/39)
4. Le mariage est le signe visible de l’union du Christ et de l’Église
Saint Paul présente le mariage des chrétiens comme le signe visible de l’union du Christ et de l’Église. « L’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme et les deux ne feront qu’une seule chair. Ce mystère est de grande portée ; je veux dire qu’il s’applique au Christ et à l’Église (Eph 5/31) Le mariage est un grand mystère par rapport au Christ et à l’Église. C’est le signe visible d’une réalité spirituelle.