Ordination Diaconale d’Antoine-Marie Hiep

Le dimanche 18 Décembre 2022 à 10h30, en l’Eglise Saint-Etienne de Bertrix, aura lieu l’ordination comme Diacre d’Antoine-Marie Hiep par S.E. Monseigneur Pierre Warin, en plus de la messe des Familles et permettra de célébrer un moment spécial de la vie de notre communauté.

Venez ensuite partager un moment convivial lors de la réception en son honneur à l’école technique, 1 rue de la retraite, à 200m de l’église. Nous vous demandons de bien vouloir confirmer votre présence pour le 12 décembre au plus tard par mail: laurentdonne.gestion@gmail.com ou au 0478.751.874.

Une collecte est organisée à cet effet et si vous le désirez, vous pouvez verser le montant de votre choix avec la mention « ORDINATION ANTOINE » sur le Compte bancaire : UPSSR BE67 0017 9986 3187.

Bref rappel Historique de l’ordination:

Les « ministres ordonnés » :

évêque, le prêtre et le diacre

Du latin ordinatio : « action de mettre en ordre », « action d’orga­niser la distribution des charges », l’Ordination se déroule au cours d’une cérémonie solennelle qui confère le sacrement de l’ordre. L’acte essentiel de l’ordination épiscopale, presbytérale et diaconale est l’imposition des mains suivie de la prière consecratoire. Le caractère épiscopal est requis pour procéder validement à des ordinations.

L’épiskopos grec est un « surveillant » qui veille (skopéin) sur (épi) ceux dont il a la charge. Dans la primitive Église, les « épiscopes » sont les « anciens » (presbutéroi) à qui les apôtres confient la « sur­veillance » des communautés chrétiennes ; il semble qu’au début, cette charge ait été exercée collégialement par les « presbytres » : « Soyez attentifs à vous-mêmes, recommande saint Paul aux anciens d’Éphèse, et à tout le troupeau dont l’Esprit Saint vous a établis gardiens (épiskopous) pour paître l’Église de Dieu, qu’il s’est acquise par le sang de son propre Fils » (Ac 20, 28). Assez vite, un « épiscope » unique se voit attribuer la responsabilité de toute une église (1 Tm 3, 1-7 ; Tt 1,7-9), secondé par les presbytres (Tt 1, 5 ; 1 Tm 5, 17) et assisté par les diacres (1 Tm 3, 8-13).

Le diacre

Du grec diakonos : « serviteur », diakonein voulant dire « servir ». Le diacre est le chrétien baptisé et confirmé qui a reçu, lors de son ordination diaconale, une participation sacramentelle à la mission de l’évêque, dans la ligne du service (diakonia). Tout chrétien est appelé à suivre le Christ, pour devenir, par grâce, ce que le Fils est par nature. Afin que nous puissions devenir fils, le Fils s’est fait Serviteur, réalisant notre salut par l’accomplissement de sa mission rédemptrice ; ainsi a-t-il « accompli » les Chants du Serviteur en Isaïe (42, 1-9 ; 49, 1-6 ; 50, 4-11 ; 52, 13 – 53, 12), particulièrement le dernier : le Chant du Serviteur souffrant.

Participant à la mission de service des évêques, successeurs des apôtres, c’est par l’évêque que le diacre est ordonné. Cette ordi­nation consiste essentiellement dans l’imposition des mains que l’évêque, seul, fait en silence, et dans la prière consécratoire, dont la formule centrale est la suivante : « Envoie sur lui, Seigneur, ton Esprit Saint : qu’il le fortifie de tous les dons de ta grâce pour l’accomplissement de son ministère ». Il reçoit alors l’étole diaconale et la dalmatique, puis l’évêque lui remet solennellement le livre des évangiles (voir Évangile), dont il devient le héraut.

Désormais, le diacre aide l’évêque et ses prêtres dans le service de la parole, de l’autel et de la charité. Sous leur responsabilité, catéchèse, prédication, direction des prières de l’assemblée, célé­bration du baptême et des funérailles, bénédiction du mariage, administration du viatique et, en général, toute forme de service des pauvres, des malades, des jeunes, sont de sa compétence. On comprend que le « service » diaconal soit, pour les futurs prêtres, une nécessaire initiation à leur « service » sacerdotal. Grâce à la restauration du diaconat permanent, les diacres restent dans l’Église le rappel vivant et sacramentel, pour les évêques, les prêtres et les fidèles, du « service » éminent qu’est et doit demeurer le « ministère » ordonné.

source: www.liturgie.catholique.fr/les-sacrements/lordre

Messe pour la Fête de l’Armistice

Ce vendredi 11 Novembre 2022, nous célébrerons la commémoration de l’armistice de la Grande Guerre*.

Nous nous rappelons néanmoins, les morts des deux guerres à cette occasion.

Les messes auront lieu à Bertrix à 10h45 et à Herbeumont le dimanche 13 novembre à 11h00.

« Avant 1918, des propositions de paix blanche ont été faites : en 1916 par l’empereur François-Joseph, en juillet 1917 par des députés allemands, en août 1917 par le pape. Ces tentatives ont échoué. En septembre 1918, la situation dans laquelle se trouvent les Allemands les conduit à rechercher une paix de compromis. Une demande d’armistice est adressée par le gouvernement allemand au président américain Wilson le 4 octobre. Après plus d’un mois de négociations, le gouvernement allemand, confronté à des mouvements révolutionnaires dans l’armée et dans certaines régions, est contraint d’accepter un armistice qui le met dans l’impossibilité de continuer la guerre. L’armistice est signé le 11 novembre dans la clairière de Rethondes dans la forêt de Compiègne à 5h15 du matin dans un wagon aménagé en bureau pour Foch. Quelques heures plus tard, à 11h00, le « cessez-le-feu » sonne sur tout le front mettant un terme à plus de quatre années de guerre. Dans toute la France, les cloches sonnent à la volée. Dans le camp allemand, c’est aussi le soulagement. L’armistice permet d’arrêter les combats en attendant la signature du traité de paix mettant définitivement fin à la Première Guerre mondiale le 28 juin 1919 (l’armistice est signé le 11 novembre pour une durée de 36 jours, il sera ensuite plusieurs fois reconduit). On remarquera que le journal ne titre pas sur « l’armistice », mais sur la capitulation allemande et la restitution de l’Alsace-Lorraine (la clause 2 de la convention d’armistice prévoit l’évacuation de ce territoire par l’armée allemande sous les quinze jours) à la France, but de guerre ayant mobilisé les énergies. » **